En octobre 2018, Microsoft et Adobe ont publié une préversion publique d'une intégration « native » de la protection de la gestion des droits pour les documents Adobe PDF. Natif signifie que les fichiers PDF sont protégés par la norme ISO de cryptage PDF (ISO 32000-2:2017) et peuvent être ouverts et traités par des applications prenant en charge cette norme. Microsoft a également publié une liste de lecteurs PDF prenant en charge la protection mise en place par Azure Information Protection.
Les fichiers PDF sont un moyen très populaire d'échanger des documents commerciaux entre les organisations. Le grand avantage pour les entreprises qui investissent dans Azure Information Protection est qu'elles n'ont plus besoin d'acheter, de déployer et de gérer des plugins tiers pour lire les fichiers PDF protégés. Au lieu de cela, ils pourront utiliser Adobe Acrobat (le lecteur préféré de Microsoft) pour ouvrir et interagir avec les fichiers PDF protégés et s'assurer que le lecteur respecte les droits définis pour le fichier.
Nouveau logiciel requis
Pour appliquer une protection native aux fichiers PDF, vous avez besoin de la dernière version du client Azure Information Protection. Pour lire les fichiers, vous avez besoin d'un lecteur compatible qui comprend la norme ISO et comment afficher les droits attribués par Azure Information Protection, tel qu'Adobe Acrobat (des lecteurs tiers tels que Foxit sont également disponibles). Le navigateur Edge Chromium peut ouvrir et lire des fichiers PDF protégés. Pour utiliser Acrobat, vous avez actuellement besoin de l'aperçu publié le 12 octobre, qui contient un aperçu du plug-in d'intégration. Le lecteur et le plugin doivent être installés.
Disponible en 2019
Il est important de noter que ce qui a été publié est un aperçu qui n'est pas destiné à une utilisation en production et n'est compatible qu'avec une version spécifique d'Adobe Acrobat pour le moment. Microsoft et Adobe ne disent pas quand l'intégration native sera disponible, mais je m'attends à ce que ce soit début 2019 environ. Cette nouvelle fonctionnalité devrait être populaire auprès des locataires d'Office 365 car elle supprimera une certaine complexité (et éventuellement des coûts) de leurs infrastructures de protection.